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Le Tapa

Avant l’arrivée des occidentaux au 18ème siècle, les Polynésiens ne disposaient que du Tapa pour se vêtir, et couvrir les effigies des dieux, recevoir les nouveau-nés, servir de linceuls aux morts, orner et séparer des espaces collectifs. Le Tapa était le tissu local, fait de fibre d’écorces tapées.




Description du tapa

 Le tapa est un matériau à l'apparence de tissu obtenu à partir de l’écorce de certains arbres grâce au procédé du battage. Il servait autrefois à la confection de vêtements ou de couvertures.
Outre à une fonction vestimentaire, le tapa avait un rôle social important. Lors d'un mariage, le couple devait souiller de sang un grand tapa blanc, dont la partie tâchée était enterrée dans le marae (plate forme construite en pierre volcanique ou en corail). Il était aussi utilisé au cours de rituel religieux ou funéraire. Le tapa était associé aux cadeaux et aux échanges. Il était un symbole de richesse.
 
 
 

La confection

Le tapa est habituellement fabriquées par les femmes et a toujours tenu une place importante dans la vie sociale des îles hautes polynésiennes. En fonction de la taille et de l’utilisation du tapa on choisira l’espèce d’arbre et la quantité nécessaire. Au premier coup d’œil, le Tapa ressemble a un grand buvard brun, beige ou blanc sur lequel on a tracé ou imprimé des motifs. Le tapa était fabriqué dans tout le triangle polynésien.

Les trois arbres de tapa

Le Tapa
Il existe sur le marché trois teintes naturelles de tapa. Cette différence de couleur est fonction du bois choisi. L’arbre à pain (maiore) donne un tapa beige. Le mûrier ou rosier de Chine (aute) permet d’obtenir un tapa blanc. La racine de banian (ora) lui donne une teinte marron.

Démonstration du tapa